Le Gouvernement a rendu publiques, ce matin, les principales mesures de sa réforme du système des retraites. Parmi ces mesures, on peut notamment relever que : - l'âge légal de droit commun sera porté à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de 4 mois à partir de la génération 1951, et que l'âge d'annulation de la décote sera augmenté parallèlement de deux ans En première analyse, et compte tenu des informations disponibles, les droits familiaux et conjugaux en matière de retraites (majorations de durée d'assurance, assurance vieillesse des parents au foyer, majorations de montant de pension pour les parents de trois enfants ou plus et pension de réversion) ne semblent pas impactés par cette réforme. Nous rencontrons, la semaine prochaine, le conseiller d'Eric Woerth en charge du dossier des retraites. Ce sera pour nous l'occasion d'attirer une nouvelle fois l'attention sur la façon dont les problématiques familiales doivent être abordées dans le cadre de cette réforme. De fait, le maintien des droits familiaux et conjugaux, qui répondent aux problématiques spécifiques de cessation ou d'interruption d'activité professionnelle pour s'occuper des enfants, est une des demandes des AFC. Il faut, à ce niveau, rappeler les actions conduites l'été dernier qui ont contribué à justifier ces droits (en particulier la MDA) et à les préserver en éclairant en particulier les vrais besoins des familles. Cet entretien permettra également de rappeler le rôle des familles dans la pérennité du système des retraites par répartition. Nous insisterons aussi sur les conditions pour que les familles puissent remplir ce rôle, à commencer par les mesures susceptibles de lever les freins qui pèsent sur l'accueil des enfants et, partant, mettent en péril l'avenir du système de retraite auquel les Français sont attachés. Les résultats de cet entretien, les informations reçues dans ce cadre feront l'objet d'une communication publique et marqueront le lancement des contacts en direction des parlementaires. |