Gestation pour autrui : des conséquences impossibles à gérer La Cour d'appel de Paris a confirmé une décision reconnaissant le statut de " parents " à un couple ayant eu recours à l'étranger à une mère porteuse, sans pour autant autoriser l'inscription à l'état civil des actes de naissance des enfants concernés. Alors que la révision de la loi de bioéthique va entrer dans sa phase législative, cette décision invite à nouveau à s'interroger. La pratique des mères porteuses est-elle, comme certains l'affirment, sans conséquences pour l'ensemble des parties prenantes, y compris pour les mères porteuses ? Pour la CNAFC, le consentement démontre ici ses limites. La force du lien qui s'établit entre l'enfant et celle qui le porte est largement constatée. Qu'adviendra-t-il alors si cette force resurgit chez la mère ou plus tard chez l'enfant ? Quelle sera la place de cette femme dans la famille ? Comment gérer dans le temps les conséquences de tels actes ? La CNAFC demande ainsi : - le maintien en l'état de la législation française en matière de gestation pour autrui, - qu'un effort important soit fait en matière d'éducation afin de développer une véritable éducation à l'amour pour que les liens entre fécondité génétique, affectivité et sexualité apparaissent clairement.
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